L’UE face aux nouvelles routes de la soie: contradictions et perspectives

Mis en ligne le 13 DĂ©c 2018

Cet article nous propose une vision de la relation UE-Chine vue de l’Empire du milieu, Ă  l’heure ou le projet de nouvelles routes de la soie structure l’action diplomatique et Ă©conomique de PĂ©kin. L’auteur souligne la force d’attractivitĂ© et les perspectives ouvertes par ce projet sur une relation UE-Chine tissĂ©e de nombreuses ambiguĂŻtĂ©s, semĂ©es de profonds dĂ©sĂ©quilibres et marquĂ©e par les dĂ©saccords entre pays-membres.


Les opinions exprimĂ©es dans cet article n’engagent pas le CSFRS.

Les rĂ©fĂ©rences originales de ce texte sont: « L’UE face aux nouvelles routes de la soie: contradictions et perspectives ». Asia Focus #94 – Programme Asie, IRIS,
Gu Minh-Fei,  novembre 2018

Ce texte, ainsi que d’autres publications, peuvent ĂȘtre visionnĂ©s sur le site de l’IRIS



Lorsqu’en 2013, le PrĂ©sident chinois Xi Jinping a pour la premiĂšre fois Ă©voquĂ© l’idĂ©e d’« une ceinture Ă©conomique de la route de la soie » au Kazakhstan et d’«une Route de la soie maritime du XXIe siĂšcle» en IndonĂ©sie, cette nouvelle conception a eu peu de rĂ©sonnance dans le monde. Mais, cinq ans aprĂšs, cette initiative de la ceinture et de la route (BRI), dite des «nouvelles routes de la soie», est dĂ©jĂ  considĂ©rĂ©e comme la stratĂ©gie centrale sur les plans diplomatique et Ă©conomique pour la Chine du XXIe siĂšcle, et tous les acteurs internationaux commencent Ă  se positionner par rapport Ă  ce projet trĂšs ambitieux.

Comme illustration de ce phĂ©nomĂšne, le premier sommet de la BRI s’est tenu Ă  PĂ©kin le 15 mai 2017, en prĂ©sence de reprĂ©sentants originaires d’une centaine des pays. Selon les autoritĂ©s chinoises, soixante-huit pays Ă©taient dĂ©sormais officiellement associĂ©s au projet, tandis que 270 accords de coopĂ©ration avaient Ă©tĂ© signĂ©s[1].

Le projet des nouvelles routes de la soie vise donc Ă  forger de nouveaux liens entre l’Asie et l’Europe par le dĂ©veloppement d’un corridor de transport eurasiatique, perçu comme une revitalisation de l’antique Route de la soie. Il a aussi pour objectif de connecter les routes du commerce maritime asiatique, africain et europĂ©en. L’ensemble s’étend sur environ 13 000 kilomĂštres et touche prĂšs des deux tiers de la population mondiale.

LES AMBIGUITÉS DES RELATIONS CHINE-UE

Si l’UE est une piĂšce importante du dispositif gĂ©ographique des nouvelles routes de la soie, sa pleine association au projet fait cependant toujours l’objet de dĂ©bats.

Ainsi, dans l’agenda stratĂ©gique de coopĂ©ration Chine-UE 2020, adoptĂ© lors du 15e sommet bilatĂ©ral entre l’UE et la Chine en 2013, le sujet des nouvelles routes de la soie n’est mĂȘme pas Ă©voquĂ©[2]. Lors du sommet de PĂ©kin, l’UE n’a envoyĂ© qu’un petit nombre de chefs de gouvernement et six pays prĂ©sents (Allemagne, France, GrĂšce, Portugal, Royaume-Uni et Estonie) ont refusĂ© de signer la dĂ©claration finale, sous prĂ©texte que le communiquĂ© commun sur le commerce « ne prend pas en compte ce que l’UE rĂ©clame depuis longtemps »[3].

L’attitude de l’UE lors de ce sommet illustre parfaitement l’ambiguĂŻtĂ© qui caractĂ©rise les relations Chine-UE depuis maintenant plusieurs dĂ©cennies. Cependant, elle ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait pas eu depuis 2013 une Ă©volution dans l’approche de l’UE vis-Ă -vis des nouvelles routes de la soie.

D’abord, Ă  l’occasion de la visite du PrĂ©sident chinois Xi Jinping au siĂšge de l’UE en avril 2014, la premiĂšre pour un prĂ©sident chinois auprĂšs des institutions europĂ©ennes, les deux parties ont convenu d’étudier une possible articulation entre le « plan Junker » de l’UE et l’initiative chinoise des routes de la soie. Cette proposition a d’ailleurs Ă©tĂ© concrĂ©tisĂ©e par la conclusion d’un accord pour renforcer les synergies entre ces deux projets lors du 17e sommet bilatĂ©ral entre l’UE et la Chine en mai 2015. La crĂ©ation de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) en dĂ©cembre 2015, qui rĂ©pond Ă  la volontĂ© de mettre en place une institution financiĂšre internationale moins dĂ©pendante des pays occidentaux et de renforcer le rĂŽle des acteurs rĂ©gionaux dans la prise de dĂ©cision des projets d’investissement, a reprĂ©sentĂ© ensuite un tournant important. Cette initiative a en effet suscitĂ© un grand intĂ©rĂȘt des États membres de l’UE Ă  l’instar du Luxembourg qui fut le premier pays non asiatique Ă  manifester son envie de devenir membre fondateur de la BAII en mars 2015. Il fut suivi par le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie qui ont dans la foulĂ©e chacun annoncĂ© leur souhait de participer Ă  la BAII. Au total, et en dĂ©pit de l’opposition des États-Unis, quatorze États membres de l’UE sont devenus membres fondateurs de la BAII[4].

Le rapprochement entre l’UE et la Chine sur le projet des nouvelles routes de la soie est donc bien en cours, mais il aura pour rĂ©ussir Ă  franchir quelques obstacles. L’attitude des pays membres de l’UE au sommet de mai 2017 illustre parfaitement la permanence d’une mĂ©fiance politique entre l’UE et la Chine. De plus, les difficultĂ©s intĂ©rieures rencontrĂ©es par l’UE depuis quelques annĂ©es, comme la crise migratoire, le terrorisme, les dĂ©ficits budgĂ©taires, le taux de chĂŽmage des jeunes, la montĂ©e de l’extrĂȘme droite et la sortie du Royaume-Uni, ont considĂ©rablement affaibli l’UE dans sa position vis-Ă -vis de la Chine.

LES NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE FACE AUX DÉSÉQUILIBRES DES RELATIONS CHINE-UE

L’UE et la Chine ont Ă©tabli leurs relations diplomatiques le 6 mai 1975. Depuis, celles-ci n’ont pas cessĂ© de s’approfondir, tant sur le plan Ă©conomique que sur le plan politique, et la signature d’un accord en 1985 dans le domaine de la coopĂ©ration commerciale et Ă©conomique a marquĂ© en cela une Ă©tape importante.

Plus de quarante ans aprĂšs, en dĂ©pit de cet approfondissement, les relations entre la Chine et l’Europe restent cependant avant tout marquĂ©es par un important et croissant dĂ©ficit commercial de l’UE (176,62 milliards d’euros en 2017)[5] vis-Ă -vis de la Chine, ainsi que par une profonde mĂ©fiance des pays europĂ©ens envers le rĂ©gime politique de la Chine[6].

Pour de nombreux observateurs chinois, l’adoption en 2006 par la Commission europĂ©enne d’une communication relative Ă  la Chine trĂšs critique sur les affaires intĂ©rieures de la Chine a suscitĂ© un fort mĂ©contentement du gouvernement chinois, soulignant au passage un manque de dialogues entre les deux parties sur ces affaires sensibles[7].)). D’autres Ă©vĂ©nements comme le passage difficile de la flamme des Jeux olympiques de PĂ©kin en Europe, le refus de lever l’embargo sur les ventes d’armes Ă  la Chine et le refus de lui octroyer le statut d’économie de marchĂ© ont tour Ă  tour crĂ©Ă© des tensions entre la Chine et l’UE et nui Ă  l’image de l’UE au sein de la sociĂ©tĂ© chinoise. Cependant, depuis la crise Ă©conomique de 2008, les situations respectives de l’UE et la Chine ont considĂ©rablement Ă©voluĂ©. La Chine n’a cessĂ© de gagner en importance et en influence dans toutes les rĂ©gions du monde, sur le plan tant Ă©conomique que politique. De son cĂŽtĂ©, l’UE n’est jamais vraiment sortie de la crise, Ă  laquelle sont venus s’ajouter des dĂ©fis supplĂ©mentaires comme le terrorisme, le Brexit, la crise migratoire ou encore la montĂ©e du populisme dans certains États membres. Cette nouvelle rĂ©alitĂ© a fini par pousser l’UE Ă  redĂ©finir ses relations avec la Chine au moment oĂč cette derniĂšre lançait son initiative des nouvelles routes de la soie.

Dans la derniĂšre communication sur la Chine publiĂ©e par la Commission europĂ©enne en 2016, l’UE fait la promotion d’une « responsabilitĂ© partagĂ©e » et met l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de coopĂ©rer avec PĂ©kin sur les grands dossiers internationaux, tels que la CorĂ©e du Nord, l’Iran, la Syrie, les migrations internationales et le changement climatique. Le projet des nouvelles routes de la soie pourrait ĂȘtre ainsi une opportunitĂ© pour l’UE de se rapprocher Ă©conomiquement et politiquement de la Chine et de considĂ©rer la Chine comme un partenaire et non un adversaire[8]. Or, certains faits comme le vote par le Conseil de l’UE Ă  une forte majoritĂ©, refusant l’octroi du statut d’économie de marchĂ© Ă  la Chine en mai 2016, et le maintien depuis 1989 de l’embargo sur les ventes d’armes , montrent que cette confiance politique mutuelle est loin d’ĂȘtre Ă©tablie.

LES NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE FACE AUX DÉSACCORDS DES ÉTATS MEMBRES DE L’UE

AprĂšs l’élargissement de l’UE Ă  vingt-huit, la Chine a vite compris qu’il serait encore plus difficile de nĂ©gocier avec l’UE dans son ensemble, et que la faiblesse structurelle et institutionnelle de l’UE empĂȘcherait l’adoption d’une politique commune et cohĂ©rente sur les grands dossiers internationaux. La Chine a donc fait le choix de privilĂ©gier ses relations bilatĂ©rales avec chacun des pays de l’UE, comme avec l’Allemagne, la GrĂšce ou encore la Pologne. Ce choix de la Chine risque d’accentuer les divergences dĂ©jĂ  observĂ©es entre les États membres de l’UE.

D’une part, les pays d’Europe centrale et orientale, comme la GrĂšce, la Pologne, la RĂ©publique tchĂšque et la Slovaquie accueillent Ă  bras ouverts les investissements chinois. Ils ont depuis le dĂ©but dĂ©clarĂ© leur envie Ă  participer au projet des nouvelles routes de la soie.

En 2012, la Chine a ainsi lancĂ© le Forum « 16+1 » composĂ© de la Chine et de 16 pays d’Europe centrale et orientale au premier chef desquels figurent la Pologne, la RĂ©publique tchĂšque, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie. L’objectif de ce forum est de regrouper les pays situĂ©s sur les tracĂ©s des nouvelles routes de la soie en Europe. La Chine a aussi crĂ©Ă© un SecrĂ©tariat en charge des questions du forum « 16+1 » au sein de son ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres dont la mission est aussi de veiller Ă  la rĂ©alisation des projets des nouvelles routes de la soie en Europe centrale et orientale.

Lors du 5e sommet « 16+1 » qui a eu lieu Ă  Riga (Lettonie) les 4 et 5 novembre 2016, les dirigeants des dix-sept pays ont adoptĂ© la « Directive de Riga » dont la prioritĂ© est de crĂ©er un corridor de transport intĂ©grĂ© entre l’Asie et l’Europe afin de favoriser les dĂ©veloppements des infrastructures portuaires, ferroviaires et fluviales, du trafic international de conteneurs et des plateformes logistiques et pĂŽles de compĂ©titivitĂ©[9]. La Chine a prĂ©vu une somme de 10 milliards dollars pour financer ces projets d’infrastructures dans le cadre de la BAII[10].

Cette position des pays d’Europe centrale et orientale Ă  d’abord tranchĂ© avec celle des pays d’Europe occidentale comme l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, qui furent initialement beaucoup plus sceptiques, voire mĂ©fiants, vis-Ă -vis de ce projet des nouvelles routes de soie. Mais aprĂšs la crĂ©ation de la BAII en 2015, ils ont progressivement trouvĂ© des terrains d’entente avec la Chine. Par exemple, dans le cadre de la stratĂ©gie industrielle 2050 du Royaume-Uni, Londres et PĂ©kin ont Ă©tabli un partenariat afin de renforcer leurs coopĂ©rations dans les secteurs stratĂ©giques d’innovations technologiques. Avec l’Allemagne, la Chine met en avant les projets de la « manufacture chinoise 2025 » et de « l’industrie 4.0 » en contrepartie de quoi l’Allemagne sera invitĂ©e Ă  participer davantage aux dĂ©veloppements des rĂ©gions Nord-Ouest de la Chine. Avec la France, enfin, la Chine s’intĂ©resse fortement au plan « industrie du futur », les deux parties ayant dĂ©cidĂ© de coopĂ©rer dans les domaines comme l’énergie nuclĂ©aire, l’AĂ©rospatial et le dĂ©veloppement sur les marchĂ©s des pays tiers.

QUELLES PERSPECTIVES POUR L’UE DANS LE PROJET DES NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE ?

Si les nouvelles routes de la soie visent surtout pour la Chine Ă  renforcer ses relations Ă©conomiques et politiques avec ses voisins, l’UE attire incontestablement en raison de sa puissance Ă©conomique, politique et technologique. Elle est le premier partenaire commercial de la Chine qui est elle-mĂȘme le deuxiĂšme partenaire commercial de l’UE aprĂšs les Etats-Unis.
L’interdĂ©pendance Ă©conomique entre les deux partenaires est telle que l’un ne peut plus se priver de l’autre. La coopĂ©ration dans le cadre des nouvelles routes de soie est ainsi prĂ©sentĂ©e par les autoritĂ©s chinoises comme une relation « gagnant-gagnant » pour les deux parties.
Lors du 19 e sommet entre l’UE et la Chine, qui s’est tenu Ă  Bruxelles en juin 2017, les deux parties ont encore une fois mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© Ă  renforcer la connectivitĂ© entre le projet des nouvelles routes de la soie et le « plan Juncker ». La Chine a promis d’investir massivement dans les petites et moyennes entreprises (PME) situĂ©es dans l’UE[11]. En plus, la rĂ©union de la plateforme de connectivitĂ© Chine-UE en 2017 a aussi permis de rĂ©aliser des progrĂšs dans la connexion des diffĂ©rents moyens de transport entre l’UE et la Chine[12].

Ces progrĂšs ont Ă©tĂ© faits dans un contexte oĂč l’UE exprime encore de la crainte vis-Ă -vis de la montĂ©e en puissance de la Chine dans le monde et s’inquiĂšte des consĂ©quences gĂ©opolitiques Ă  plus long terme des nouvelles routes de la soie, qui pourrait attirer l’Europe dans le champ gravitationnel chinois. En plus, ce projet pourrait aussi crĂ©er une « super rĂ©gion » asiatique qui dĂ©passerait l’UE en termes d’étendue, de dimensions et de potentiel Ă©conomique. NĂ©anmoins, il est peu probable que l’UE puisse faire quoi que ce soit pour empĂȘcher la rĂ©alisation de ce grand projet eurasiatique. Ainsi, les Etats membres de l’UE restent trĂšs divisĂ©s sur ce sujet, certains ayant clairement besoin du marchĂ© chinois pour exporter leurs produits et services.

Face Ă  ce sentiment paradoxal, une rĂ©flexion profonde sur le rĂŽle que pourrait jouer l’UE dans le monde est devenue nĂ©cessaire. Ni le G2 sino-amĂ©ricain ni l’alliance occidentale euro-amĂ©ricaine ne peuvent vraiment assurer la stabilitĂ© et la prospĂ©ritĂ© mondiale sur le long terme. La multipolaritĂ© est donc dans l’intĂ©rĂȘt de la Chine et de l’UE, ce qui passe forcĂ©ment par un rĂ©Ă©quilibrage des relations sino-europĂ©ennes. Le projet des nouvelles routes de la soie pourrait donc ĂȘtre une opportunitĂ© pour l’UE de se rapprocher davantage de la Chine. En participant Ă  ces vastes projets de construction et d’investissement, l’UE aurait aussi la possibilitĂ© renforcer sa prĂ©sence en Asie, de dĂ©velopper son Ă©conomie, de diversifier son approvisionnement Ă©nergĂ©tique et de mieux rĂ©gler ses problĂšmes intĂ©rieurs.

En rĂ©alitĂ©, les nouvelles routes de la soie ne sont pas une manifestation hĂ©gĂ©monique de la Chine, mais bien au contraire une main tendue Ă  l’Europe qui lui permettrait de mieux dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts et de s’ouvrir de nouveaux marchĂ©s dans la rĂ©gion Asie-Pacifique. Si l’UE dĂ©cidait de jouer un rĂŽle plus actif dans la construction des nouvelles routes de la soie, elle aurait beaucoup Ă  gagner. Les entreprises europĂ©ennes qui sont excellentes dans de nombreux secteurs, comme les infrastructures, l’amĂ©nagement urbain, la santĂ©, les biens de consommation ou encore le luxe, trouveront sans aucun doute des dĂ©bouchĂ©s industriels et commerciaux trĂšs porteurs, dans des pays qui sont en pleine croissance[13].

CONCLUSION

Aux yeux des autoritĂ©s chinoises, les nouvelles routes de la soie reprĂ©sentent une voie de respect et de confiance mutuels, de coopĂ©ration et de rapports « gagnant-gagnant ». Si l’UE et la Chine travaillent dans le mĂȘme sens, ils pourraient ouvrir ensemble de nouveaux chapitres de l’histoire des Ă©changes Ă©conomiques et culturels entre ces deux anciennes civilisations.

Selon le plan d’action publiĂ© par le Conseil d’Etat chinois sur les nouvelles routes de la soie en mars 2015, l’approfondissement de la comprĂ©hension mutuelle des peuples est considĂ©rĂ© comme un Ă©lĂ©ment indispensable au renforcement de l’interconnexion des infrastructures et Ă  l’intĂ©gration Ă©conomique des pays riverains. C’est donc dans ce sens que l’UE et la Chine ont mis en place en 2012 un forum de dialogue des peuples de haut niveau[14], dont l’objectif est de promouvoir des Ă©changes dans les domaines culturels, acadĂ©miques, humains et mĂ©diatiques. Les rĂ©sultats semblent pour l’heure trĂšs encourageants. On ne peut donc que souhaiter que les nouvelles routes de la soie inscrivent cette Ă©volution dans la durĂ©e. ïź

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